mardi 28 septembre 2010

Langage cycliste vu par Michel


Le langage cycliste est souvent très imagé. Dans le jargon, il y a plusieurs expressions pour décrire un état de fatigue important.
L’on peut dire pour une certaine fatigue que l’on est « lessivé » (1).
Pour une fatigue un peu plus prononcée, que l’on est « essoré » (2).
Pour des énormes fatigues, d’autres diront qu’ils sont « morts » (3), voire « complètement morts » (si tenté que l’on puisse ne l’être qu’à moitié).
Mais revenons à la trace N°2, celle aux 6 cols.
Le troisième col de la journée à escalader fut: le col de l’homme mort.
Rien que son nom fait déjà peur, sans doute un cycliste ou plusieurs y ont laissé des forces, espérons qu’ils n’y ont pas laissé leur vie...
Les « grimpeurs » (4) s’amusent, la « socquette est légère » (5), encore une autre expression.
Yves simule un homme à « moitié mort » que j’écrase sous le panneau.
Le quatrième col: le St Jean, mérite d’être connu.
Le pourcentage et la distance sont importants, l’organisme est mis à l’épreuve. Une charmante cyclote nous dépasse, Yves « prend sa roue » (6) puis « place une mine » (7) et la « dépose » (8), il « chatouille les pédales » (9). Tandis que votre serviteur est « collé à la route » (10), je « pioche » (11) dans mes réserves. Yves nous attend au sommet, il est « facile » (12).
Mais le chemin est encore long avec deux cols à escalader dont le célèbre inconnu (voir plus haut).

Quel « chantier » (13) (parcours très, très dur), pour terminer, Il nous reste 20 Km plat descendant pour atteindre Sahune. Dans le vélo, il faut être modeste, Yves, si brillant toute la journée, est victime d’un « coup de barre » (14) dans les 10 derniers Km, il rentre en « pédalant avec les oreilles » (15) et « faisant le gouvernail » (16). Il doit son salut en arrivant à l’hôtel à notre Saint(e) Bernard (la bien nommée). Si elle n’avait pas un tonneau de rhum autour du cou, elle avait un paquet de biscuits et coca bien frais réparateurs.
Notre Yves se refait la « cerise » (17). Merci Françoise.
Voilà, ce sont mes deux petits faits divers sur la trace N°2.
Nous nous sommes bien amusés. « A l’an que ven ! »

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